Le 11 décembre 2000 à 19 heures en public dans la salle CME de l’hôpital Emile Muller de Mulhouse : Commençant par un autoportrait qui me donne le « la », j’acte en direct le dernier volet d’un triptyque, reliant les deux autres volets travaillés en amont entre l’atelier et l’hôpital.
Le jeu de la transparence y est développé, transportée dans un univers souhaité et élaboré dans le même temps par le sculpteur sonore Michel Moglia ….
….Je décide alors d’inviter dans cette histoire qui commence des artistes d’autres horizons, avec cette particularité qu’ils ont de faire vivre l’instant autrement. Les voilà,, et je suis ravie de vous les présenter tout au long dans l’état qui leur convient le mieux l’action . Je les ai choisis pour les avoir rencontrés sur mon parcours et parce qu’ils convenaient à cet engagement, fondé sur une confiance. Je les ai souhaités ‘nus’, sans a priori d’aucune forme, apportant ce qu’ils ‘sont’ à ce moment là. Ainsi, s’agence un triptyque d’ordre spatial et humain : L’artiste plasticien, les artistes invités, le lieu et ceux qui y vivent. Cette notion à trois me fascine, et me laisse penser à une idéale règle d’or, celle où « soi », c’est toujours d’abord l’autre. L’invention d’aujourd’hui passe par une révérence à hier. Bon voyage ! La mobilité qu’évoque ce terme est le portait de tout ce travail qui nous échappe avant qu’on ne puisse le saisir. Sensations ressenties à chaque création, qui ne serviront que demain, mais qu’aujourd’hui on aura tenté de vous offrir.
©Valérie Ruiz Janvier 2003