Projet

…« L’espace que l’homme s’est créé et dans lequel il déambule quotidiennement permet au corps et au regard de capturer inlassablement des formes qu’ils génèrent en passant d’un espace à l’autre, d’une architecture à une autre. L’espace /temps, alors à une place essentielle dans son cheminement qu’il ordonnera selon son tempérament et l’humeur du moment. Ce colloque permanent, donne un fragment de ces possibles, quant dans une ville, l’œil regarde et crée. Ces outils humains qui nous permettent d’appréhender l’espace, sont en relation constante à une réflexion. Ainsi, la matière des bâtiments nous interpelle inlassablement et l’active en permanence dans une forme de dialogue impromptu. On peut se poser la question de sa provocation sur le choix de nos libertés. Parfois alors le désert nous hante pour retrouver notre source sans transversalité obligé. Puis à nouveau la structure nous attire pour permettre de compléter, notre perception. Compléter cette provocation en s’invitant auprès de l’autre comme membrane inconnu, bouscule de manière explosive les données. Permettant alors d’ouvrir un tas d’issu que l’on n’aurait pas imaginé .S’en sortir ! Cette survie permanente engendrée par la présence réellement active de l’autre, récolte des matières sans cesse renouvelées par la mémoire que l’on architecture alors comme un bâtiment, car la porte reste toujours entrebâillée » …

©Valérie Ruiz 27.09.2006

23Absentas from Ruiz Valérie on Vimeo.

Action

Rien n’est écrit tous s’inscrit, (avec la caméra, le pinceau, le stylo, le conciliabule) …durant la rencontre.

Le choix des gens (que je connais), s’établit sur une conviction : ’chaque personnage donne la couleur recherchée, pour doucement en récolter ce qui préoccupe ma propre quête’

‘L’action temps’

Le Danseur : Alain Imbert

Le Peintre : Yan Pei Ming

La Journaliste Natacha Jokic

25Absconti from Ruiz Valérie on Vimeo.

Les lieux qui entourent ces 3 personnes, dans ce temps donné deviennent brièvement l’atelier où s’élabore le tableau/installation. La structure éphémère mais solide de départ, permet de me retrouver là comme liant de cette réflexion, qui peut dans ce contexte se perdre totalement, pour laisser le champ ouvert à ces couleurs nouvelles. La dimension du temps dans laquelle s’érige ce travail, interroge son abstraction. C’est dans ces décalages intemporels que les installations s’instaurent. Il n’y a pas de début, ni de fin, il y a un fragment de temps, qui avec toutes ces données devient …

Réalisation

Place à la couleur de l’absence….. écrite, fébrile, entre deux chiffons, inattendue, entre temps ! à suivre…..

24Absquito from Ruiz Valérie on Vimeo.